Entre attraction et répulsion, les grandes infrastructures, de transport notamment, continuent d’occuper une place particulière dans la conception et la mise en oeuvre des politiques publiques. Ports, aéroports, gares et réseaux sont tout à tour vues comme des moteurs du développement local ou des lieux d’émission d’externalités négatives qui devraient être pensées à l’aune de la transition écologique. Abordés soit à partir des effets de diffusion sur les revenus, l’emploi et le tissu productif ou à partir des dommages environnementaux générés par leur création et leur fonctionnement, comment ces grandes infrastructures peuvent-elles être analysées par les aménageurs, les acteurs économiques et les décideurs publics ? Une approche au niveau local permet-elle de concilier des points de vue parfois radicalement opposés.